samedi 16 avril 2011

Chiffres d'irradiation au Japon vendredi 15 Avril 2011


DES CHIFFRES AFFOLANTS
repère

Fukushima et environs (voir lien)


Tokyo (à droite) et le centre



Tokyo (cela varie de 0,120 µSv/h (chiffre moyen, en fait cela varie
de 0,09 à l'ouest à 0, 191, voir lien en grossissant la carte) 




1 Sievert  = 1 000 millisieverts (mSv) 
                 = 1 000 000 microsieverts (µSv)
                 = 1 000 000 000 nanoSv (nSv)

400 mSv, selon Michèle Rivasi, fondatrice de la CRIIRAD (0,4 Sv) encaissés par les travailleurs japonais actuellement sont mortels dans les mois qui viennent. 


La dose max admissible/an que l'on peut recevoir est de 1 millisievert Sv/an c'est à dire 1 millisievert/8760 heures donc 0,000 114 millisievert/h (en divisant 1 par 8760)*. 


1 millisievert (msvt)= 1000 microsieverts (µsvt). Si on regarde le lien (http://japan.failedrobot.com/) on a à Fuk 206 µsv/heures ou 0,206 msvt/h... soit, si on divise par la dose max admissible 0,206/0.000 114 = 1 807 fois cette dose/h.


A Tokyo, on a de 0,120 à  0,190 microsvt/h donc de 0,000 120 à 0,000 190 millisvt/h... Divisons par 0,000114 (dose admissible) on a  entre 1, 052 631 et 1,666 666 fois la dose max admissible par an si cela n'augmente pas. 


Récapitulons : le vendredi 15 avril 2011, il y a 1807 fois la dose max admissible autour de Fuk et à Tokyo, de 1,052 à 1,666 fois cette dose. Tokyo, mégapole de 30 millions d'hommes.... qui n'est toujours pas évacué (même si les officiels décampent.)
* Le nombre d'heures dans une année

1 commentaire:

  1. Les chiffres sont peut-être vrais...Mai ce que que raconte Michèle RIVASI, qui est, certes, une scientifique, mais pas sur ce domaine, est contredit par la réalité : " à 400 mSV les gens meurent dans les mois qui suivent "! écrit-elle..
    Il y a 33 ans, lors de l'incident de la centrale de St Laurent des Eaux deux employés imprudents avaient pris l'un 500 mSv et l'autre 350 mSv...Ils sont toujours en vie et en bonne santé ! Je l'invite également à faire une enquête auprès des anciens de la Centrale de Chooz A, dans les années 60, dont le cumul carrière dépassait souvent 500 mSv . Ils ne sont pas morts dans "les mois " qui ont suivi, mais des années après comme tout le monde !
    Il faut que les anti nucléaires se méfient : dans l'ardeur qu'ils mettent à vouloir noircir le tableau,avec des mensonges, "des chiffres affolants" mais faux, ils perdent toute crédibilité !

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